Dans ses 13 chefs d'inculpations, le département américain de la Justice accuse Huawei d'avoir trompé une banque internationale et les autorités américaines concernant ses relations avec les filiales Skycom Tech et Huawei Device USA, afin de pouvoir réaliser des transactions avec l'Iran.
Par ailleurs, le département de la Justice accuse Huawei de vol de secrets commerciaux, de fraude électronique et d'obstruction à la Justice pour vol présumé de technologie de T-Mobile US visant à tester la résistance de smartphones.
Huawei a fait savoir que les deux entreprises avaient réglé leurs différents à l'amiable en 2017.
Ces inculpations ajoutent à la pression exercée sur le premier équipementiers télécoms mondial par les Etats-Unis qui cherchent à empêcher les entreprises américaines d'acheter ses équipments et qui poussent leurs alliés à faire de même.
Elles sont annoncées à la veille d'une visite du vice-premier ministre chinois, Liu He, à Washington - où il doit rencontrer le président américain Donald Trump - pour tenter de régler leur conflit commercial.
Le département américain de la Justice a annoncé la semaine dernière qu'il allait formuler une demande d'extradition de la directrice financière de Huawei. La date limite pour formuler la demande est fixée au 30 janvier, 60 jours après l'arrestation de Meng Wanzhou le 1er décembre à Vancouver.
Avec Reuters