"Sumgong sera suspendue pour quatre ans à compter du 3 avril 2017, date à laquelle elle avait été provisoirement suspendue", a indiqué AK dans un communiqué. Sumgong, 32 ans, avait été contrôlée positive à l'EPO lors d'un test pratiqué hors-compétition.
Sumgong avait déjà connu les affres d'une suspension de deux ans pour dopage - ramenée à un an en appel - en 2012, cette fois pour prise de Prednisolone, un stéroïde interdit. Elle avait alors affirmé qu'il provenait d'une injection destinée à soigner un problème de hanche.
L'athlète, une des meilleures marathoniennes au monde, est une ancienne partenaire d'entraînement de la Kényane Rita Jeptoo, ex-reine de la discipline, elle-même tombée pour dopage en 2014.
A Rio, Sumgong avait notamment devancé la championne du monde en titre, l'Ethiopienne Mare Dibaba (3e), pour devenir la première Kényane à remporter l'or olympique sur la distance.
Sumgong faisait partie des athlètes qui s'étaient réjouis du suivi médical mis en place au début de l'année au Kenya, une mesure destinée à lutter contre le dopage dans un pays frappé de plein fouet par ce fléau.
Elle avait ainsi accepté d'être suivie par plusieurs médecins désignés par AK et la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Cette initiative avait été lancée à la suite d'un reportage de la chaîne de télévision allemande ARD appuyée par un article du Sunday Times en juillet, affirmant que le dopage était monnaie courante au sein du centre d'entraînement de l'élite kényane à Iten.
Le patron de la fédération kényane, Jackson Tuwei, avait prévenu à l'époque qu'un athlète qui ne participerait pas à ce programme ne pourrait être aligné lors des compétitions internationales.
Avec AFP