Le club de la capitale négocie son ultime déplacement de l'année 2017 à Rennes, où il n'a jamais perdu sous pavillon qatari en L1.
Face à une équipe en plein regain (un seul revers en dix matchs toutes compétitions confondues), le Paris SG champion d'automne doit éviter une seconde défaite de rang à l'extérieur en championnat, qui raviverait le parfum de crise venu flotter début décembre autour des deux premières défaites concédées coup sur coup (à Strasbourg en L1 et à Munich en C1).
Mais c'est surtout le trio d'attaque MCN qui est attendu. Au premier chef Neymar: le crack brésilien fait son retour après avoir manqué deux matchs (il était suspendu au premier et en voyage au Brésil pour raisons privées au second). Dans quel état d'esprit sera-t-il ?
Cavani, lui, reste sur quatre matchs sans marquer et s'était montré passablement énervé lors de son remplacement en fin de partie à Strasbourg mercredi en Coupe de la Ligue (4-2). Il avait cédé sa place à Mbappé qui devrait logiquement retrouver le onze de départ.
La question MCN a des conséquences sur le duo Pastore-Di Maria: les deux Argentins, perçus comme des transferts potentiels qui permettraient au PSG de répondre aux exigences du fair-play financier de l'UEFA, auront-ils une nouvelle chance de confirmer les bonnes dispositions affichées dernièrement ? Pour mieux rester ou mieux partir...
Cela fait dix ans que Marseille n'a pas gagné à Lyon en Ligue 1, mais rarement l'enjeu aura été aussi brûlant que dimanche soir: il s'agit de rester sur le podium dans la lutte pour le podium engagée avec le troisième larron, Monaco.
Après une touche finale décevante en Europa League malgré la qualification pour les 16es de finale, les deux clubs ont connu l'amertume d'une élimination dès leur entrée en lice en Coupe de la Ligue cette semaine.
Mais l'OL connaît une période plus délicate: la défaite 4-1 dans cette épreuve à Montpellier, certes avec une équipe bis, était la troisième en cinq matchs toutes compétitions confondues, et son capitaine Fekir semble marquer le pas.
Marseille, de son côté, a été sorti aux tirs aux but à Rennes et s'est dit victime de l'arbitrage. "On est éliminé d'un match qu'on a gagné", a lancé son entraîneur Rudi Garcia.
Des circonstances propres à gonfler à bloc une équipe qui a enchaîné douze matchs de L1 sans perdre.
Les deux clubs connaissent une demi-saison en trajectoire inversée. Nice, qui a flirté avec la zone rouge en novembre, est remonté à une belle 8e place, alors que Bordeaux ne cesse de glisser depuis sa première défaite (6-2 à Paris fin septembre) et n'a plus que deux points d'avance sur le barragiste avant cette 18e journée...
Si les trajectoires sont opposées, le sort des deux entraîneurs semble pareillement incertain. Jocelyn Gourvennec côté girondin s'est mis à dos une frange des supporters, tandis que la direction de Nice a rencontré Christophe Galtier, entraîneur libre depuis son départ de Saint-Etienne cet été. Sachant que le coach niçois Lucien Favre était tenté par la Bundesliga à l'intersaison...
Avec AFP