Le comité de compétition de la NBA, qui comprend des joueurs, des entraîneurs, des arbitres, des propriétaires de clubs, des dirigeants d'équipes et des représentants de la National Basketball Players Association, a recommandé à l'unanimité ces deux changements à l'ensemble du conseil des propriétaires d'équipes.
La nouvelle règle du "flopping", adoptée à titre expérimental pour une saison, stipule que lorsqu'un arbitre appelle un joueur pour un "flop" - un mouvement visant délibérément à obtenir une faute d'arbitrage sur un autre joueur en exagérant une chute par exemple - le joueur fautif se verra infliger une faute technique et l'équipe adverse bénéficiera d'une tentative de lancer franc.
Un joueur ne pourra néanmoins pas être expulsé d'un match pour avoir commis une faute de "flopping".
Les arbitres ne seront pas obligés d'arrêter le jeu pour signaler une simulation, ce qui permettra aux équipes ayant une opportunité offensive de continuer jusqu'au prochain arrêt de jeu. Les arbitres pourront désigner à la fois une faute et une violation de "flopping" sur la même séquence.
La NBA continuera en parallèle à recourir au système d'avertissement suivi d'amendes après les matches, qui a toutefois rarement été utilisé depuis son introduction en 2012.
Par ailleurs, les entraîneurs auront désormais la possibilité de contester une décision arbitrale une deuxième fois si leur première contestation a été validée après examen des ralentis à la vidéo.
Les équipes devront cependant continuer à utiliser un temps mort pour déclencher une contestation. Elles ne pourront pas le faire si elles n'en disposent plus.
Elles conserveront le temps mort après un première contestation si celle-ci est acceptée, mais elles ne garderont pas le temps mort utilisé pour une deuxième contestation, qu'elle soit validée ou non.
Les propriétaires d'équipes de la NBA ont approuvé mardi des changements de règles à compter de la saison prochaine, avec l'instauration d'une sanction contre les simulations en cours de match et une extension de la possibilité pour les entraîneurs de contester une décision arbitrale.