La Nouvelle-Zélande dépénalise l'avortement

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern prenant la parole au Parlement à Wellington le 19 mars 2019.

Le Parlement néo-zélandais a voté mercredi la dépénalisation de l'avortement, qui était jusque-là passible d'une peine d'emprisonnement.

En vertu d'une loi datant de 1961, l'interruption volontaire de grossesse était jusque-là considérée comme un délit passible de 14 ans d'emprisonnement.

Bien que ce texte n'ait jamais été appliqué aux femmes subissant un avortement, le ministre de la Justice Andrew Little a estimé qu'un changement était nécessaire.

"Désormais, les avortements seront considérés comme une question médicale" a-t-il expliqué dans un communiqué.

"Avec la loi précédente, les femmes qui souhaitaient se faire avorter devaient surmonter de nombreux obstacles", a rappelé le ministre.

Il a dit espérer que ce nouveau texte permettra aux femmes d'obtenir "plus rapidement des conseils et des traitements".

Cette réforme a été adoptée par le Parlement par 68 voix contre 51.