Des dizaines de policiers anti-émeutes ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser environ 500 personnes qui venaient d'assister à l'un des rares meeting de Jean Ping depuis sa défaite à la présidentielle de 2016 face à Ali Bongo Ondimba, qu'il ne reconnaît pas.
La police a également procédé à quelques arrestations.
"Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes", a déclaré lors de son meeting M. Ping qui se proclame toujours "président élu" du Gabon.
Lire aussi : Début de l'examen des recours déposés après les législativesLa marche des partisans de M. Ping, improvisée après le meeting et à laquelle il n'a pas participé, était la première manifestation de relative importance depuis l'absence le 24 octobre du président Ali Bongo qui a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite.
Après plus d'un mois d'hospitalisation à Ryad, il a été transféré à Rabat où il poursuit sa convalescence et sa rééducation.
En dépit de l'absence du chef de l'Etat, l'opposition gabonaise divisée n'est pas parvenue à tirer profit de la situation et à mobiliser ses partisans. Plusieurs petits rassemblements, interdits par le pouvoir, avaient également été dispersés.