"Les FARDC (Forces armées de la RDC) ont délogé et récupéré le quartier général de rebelles burundais FNL (Forces nationales de libération (du Burundi) dirigé par Aloise Nzabampema", écrit le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l'armée au Sud-Kivu (est).
Les FNL sont considérées comme la principale rébellion burundaise présente dans l'est de la RDC.
L'armée congolaise affirme, dans le même communiqué, se battre aussi contre des rebelles burundais du CNRD (Conseil national pour le renouveau et la démocratie), dont un groupe résiduel est toujours actif dans deux localités de la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu), selon l'armée.
Le bilan de tous ces affrontements entre l'armée et des groupes rebelles burundais font état de "27 ennemis neutralisés" (tués), plusieurs armes et munitions récupérées et trois militaires des FARDC sont tombés sur le champ d'honneur, quatre autres blessés, précise le communiqué.
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L'armée indique que "ces ennemis de la paix sont en débandade vers les forêts de Muranvia, Nyaburunda, Kashongo et la vallée Nyanzale Rudaga".
L'armée congolaise a lancé "des opérations de grande envergue" contre trois groupes rebelles burundais les FNL, le CNRD et Red Tabara qui a revendiqué plusieurs attaques sur le territoire burundais ayant fait, en septembre, des dizaines de morts parmi les forces de sécurité burundaise.
Début octobre, la ministre congolaise des Affaires étrangères Marie Tumba Nzeza avait été reçue par le président burundais Evariste Ndayishimiye. Le Burundi avait boycotté un sommet régional des chefs d’État préférant traiter des questions sécuritaires en bilatérale avec la RDC.
La RDC entretient des relations complexes avec ses voisins notamment le Rwanda et le Burundi, en raison de la présence de réfugiés et de rebelles de ces deux pays dans l'Est congolais traversé par des conflits multiples depuis près de trois décennies.