"Cette administration peut et doit mieux faire pour condamner de manière constante et sans équivoque ces groupes et faire tout ce que nous pouvons pour apaiser les divisions qui existent au sein de nos communautés", affirme M. Cohn dans un entretien publié vendredi par le Financial Times.
Des rumeurs de départ de Gary Cohn de l'administration avaient fait trembler les marchés financiers il y a une semaine avant que la Maison Blanche ne démente.
"En tant qu'Américain patriote, je suis réticent à quitter mon poste (...) car je pense que j'ai le devoir de tenir mon engagement de travailler pour les Américains", explique-t-il.
"Mais je me sens aussi tenu d'exprimer mon désarroi sur ce qui s'est passé au cours des deux dernières semaines", poursuit l'ancien banquier, dont c'est la première prise de position sur le sujet.
L'influent chef du Conseil économique national (NEC) de la Maison Blanche, qui est juif, était présent au côté de Donald Trump devant les ascenseurs de la Trump Tower lorsque ce dernier avait provoqué une vague d'indignation en affirmant que la responsabilité des violences qui ont secoué Charlottesville devait être recherchée "des deux côtés".
Le nom de Gary Cohn, ancien numéro deux de Goldman Sachs, est régulièrement cité pour diriger la Réserve fédérale américaine (Fed) si Donald Trump décidait de ne pas renouveler son actuelle présidente, Janet Yellen.
Avec AFP