Validation de la réélection du président Michel à la tête des Seychelles

James Alix Michel, Président de la République des Seychelles, avant de prononcer son discours lors de la 70ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, États-Unis, 29 septembre 2015. epa/ JASON SZENES

La justice seychelloise a tranché en faveur du président sortant James Michel, confirmant sa réélection et rejetant les recours des opposants qui exigeaient l'annulation des résultats.

La Cour constitutionnelle des Seychelles a validé la victoire de James Michel à l'élection de décembre.

La décision de la cour va à l’encontre des requêtes introduites par le Parti national des Seychelles (SNP - opposition).

M. Michel avait été élu le 19 décembre pour un troisième mandat avec 31.512 voix (50,15%), soit seulement 193 voix de plus que le chef du SNP et leader de l'opposition Wavel Ramkalawan.

Le président a qualifié le jugement de la Cour constitutionnelle de "victoire majeure pour l'Etat de droit et la démocratie", soutenant dans un communiqué que cette décision représente "une affirmation puissante de l'indépendance et de l'impartialité de la justice".

Jamais une élection présidentielle aux Seychelles, archipel de l'océan Indien composé de 115 îles, ne s'était décidée sur une marge aussi infime. C'était la première fois depuis 1993 que le candidat du parti Lepep, au pouvoir, était poussé à un second tour.

Candidat pour la cinquième fois, M. Ramkalawan, un pasteur anglican qui avait rallié derrière lui toute l'opposition pour le second tour, avait dès la promulgation des résultats déclaré ne pas les accepter, après avoir constaté des "irrégularités".

M. Michel était devenu chef de l'Etat en 2004 en succédant à France-Albert René, dont il était le vice-président - ce dernier ayant démissionné avant l'expiration de son mandat. Il avait été élu en 2006 puis réélu en 2011.

Avec AFP