"Nous avons pris contact avec la présidence de la République, nous y avons reçu un bon accueil et avons repris le dialogue", a déclaré à la presse un porte-parole du parti, Alfredo Magumisse, à l'issue d'une réunion de sa commission politique.
Afonso Dhlakama, qui a dirigé la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) pendant trente-neuf ans, est décédé le 3 mai à l'âge de 65 ans dans les montagnes de Gorongosa (centre) où il vivait retranché depuis 2015.
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Ancienne guérilla transformée en parti politique à la fin de la guerre civile (1976-1992), la Renamo avait repris les armes en 2013 pour dénoncer la mainmise du parti au pouvoir, le Front de libération du Mozambique (Frelimo), sur le pays.
M. Dhlakama avait toutefois renoué le contact directement avec le président du pays Filipe Nyusi.
Sa disparition avait jeté un doute sur la poursuite du processus.
Mais jeudi, le Parlement mozambicain a adopté à l'unanimité une réforme de la Constitution décidée pendant les pourparlers.
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Ce texte prévoit notamment que les gouverneurs des dix provinces, jusque-là nommés par le gouvernement de Maputo, le seront dès 2019 sur proposition du parti politique qui a remporté les élections provinciales. Vieille revendication de la Renamo, il devrait lui permettre d'en diriger plusieurs.
Selon M. Magumisse, le dialogue se poursuit sur la question épineuse de l'intégration des "combattants" armés de la Renamo dans l'armée et la police mozambicaines.
"Nous sommes optimistes et nous espérons que (ces discussions) aboutiront à court terme", a-t-il souhaité.
La présidence n'a pas immédiatement réagi à ces déclarations.
Lors des funérailles de M. Dhlakama, M. Nyusi avait promis de poursuivre le dialogue avec la nouvelle direction de la Renamo.
Des élections locales sont prévues au Mozambique en octobre prochain et des élections générales un an plus tard.
Avec AFP