"La Russie a offert (son) aide pour les opérations de recherche et de sauvetage", a déclaré le Kremlin dans un communiqué faisant suite à une conversation téléphonique mercredi soir entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue argentin Mauricio Macri, au cours de laquelle M. Poutine lui a témoigné "son soutien".
Le ministère russe de la Défense a précisé jeudi qu'il s'agissait d'un navire de recherche scientifique, le Yantar, qui était jusqu'à présent au large de la côte ouest de l'Afrique.
Ce navire océanographique dispose d'équipements permettant d'"effectuer des recherches à une profondeur allant jusqu'à 6.000 mètres" grâce notamment à deux sous-marins miniatures, a précisé le ministère dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
Le San Juan, un sous-marin de la marine argentine, a disparu avec les 44 membres de son équipage le 15 novembre et n'a plus donné de signes de vie depuis. Si le submersible se trouve en immersion, les personnes à son bord pourraient manquer d'oxygène, les réserves étant en théorie épuisées en sept jours.
Les recherches, auxquelles participent déjà activement les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Brésil et le Chili, mobilisent plus de 4.000 personnes dans une zone équivalente à la superficie de la France.
Une "explosion" enregistrée en mer le jour de la disparition du sous-marin
La Marine argentine a annoncé jeudi que les analyses de "l'anomalie hydro-acoustique" détectée dans la zone où se trouvait le sous-marin argentin San Juan le 15 novembre, date de sa disparition, avaient les caractéristiques d'une "explosion".
Un rapport reçu jeudi par la Marine argentine fait état d'"un évènement anormal, court, violent, pas d'origine nucléaire, correspondant à une explosion", a déclaré au cours d'un point-presse le porte-parole de la Marine, Enrique Balbi.
Avec AFP.