Dans un article d'opinion du Temps, la journaliste raconte comment un Somalien, qui vit en Suisse depuis 2011, a vu le processus de son intégration s'arrêter le jour où on lui refuse le rapatriement familial.
Après plusieurs années avec un permis qui l'autorise à rester provisoirement, puis grâce à un travail à plein temps dans un garage, il obtient finalement un permis de séjour.
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Pendant ce temps, sa femme et ses trois enfants vivent dans un camp de réfugiés au Kenya. Dès qu'il obtient son permis de séjour, il s'empresse de déposer une demande de regroupement familial.
Mais les autorités suisse lui refusent : son salaire est insuffisant. Il manque 200 francs au revenu minimum exigé.
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Très affecté par cette décision, il tombe en dépression. La qualité de son travail baisse, avec sa motivation en chute libre, et il perd son emploi.
Entre-temps, son fils cadet décède dans le camps de réfugiés. Sa femme décide de venir en Suisse par ses propres moyens.