Pour venir en aide aux enfants porteurs du VIH ou ceux dont les parents sont séropositifs, traités à tort d'enfants sorciers, une ONG les recueille dans une maison familiale.
On appelle les "infectés" ceux qui sont séropositifs. "Les affectés" ne sont pas séropositifs mais leurs parents le sont.
Voici la devanture de la maison Ste Monique de l’ONG "Vivre dans l’espérance". Très discrète, aucune enseigne lumineuse pour signaler "le centre", à part ce petit écriteau à peine visible.
A notre entrée, nous sommes accueillis par Rita Kangba, la responsable de la maison familiale Ste Monique.
Créée, il y a une vingtaine d’année par la sœur Marie-Stella Kouak, l’ONG Vivre dans l’espérance veut redonner de l’espoir à des enfants, particulièrement vulnérables et abandonnés.
Richalatou Alassani, aujourd’hui étudiante en gestion des ressources humaines, à l’université de Kara, compte parmi les tous premiers pensionnaires de cette maison.
Tout comme Richalatou, Jean Yoabole a été recueilli par le centre à l’âge de 11 ans suite au décès de ses parents. Sa licence en gestion de projet en poche, il est revenu se mettre au service de sa maison.
Dépistée séropositive il y a quelque mois, Mary Yédongou est venue chercher du soutien pour ses enfants auprès de Vivre dans l’espérance.
A ce jour, l’ONG dispose de deux maisons familiales où vivent 150 enfants, mais prend également en charge des centaines d’enfants dans des familles d’accueil.
Reportage de Kayi Lawson à Dapaong pour VOA Afrique.