"Nous sommes une chaîne généraliste avec du sang neuf visant toutes les catégories socioprofessionnelles. Nous allons proposer des émissions, des journaux télévisés ainsi que des séries et des films", a affirmé à l'AFP Ismael Koné, directeur général de la chaîne dont l'actionnaire principal est Loïc Folloroux, le fils de Dominique Ouattara, première Dame de Côte d'Ivoire.
"Nous avons 420m2 de studios ici à Abidjan, nous employons 150 personnes", a précisé le DG soulignant que de nombreuses émissions seraient produites localement.
La chaîne sera aussi diffusée sur les bouquets Canal Plus et Star Times ainsi que sur la plateforme Orange.
Sept chaînes, dont trois publiques de la Radio télévision ivoirienne (RTI), ont obtenu des concessions sur la TNT dont le lancement annoncé en 2019 a pris beaucoup de retard.
"Environ 65% d'Ivoiriens recevront la TNT d'ici à la fin de l'année avec un objectif de 95 à 100% en 2020" avait promis le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly en février.
L'apparition des télévisions privées en Côte d'Ivoire mettra fin à un monopole de plus de 50 ans sur l'audiovisuel de la RTI, très critiquée par l'opposition.
La Haute autorité de la Communication audiovisuelle, chargée de mettre en chantier une libéralisation de l'audiovisuel dans le pays, avait lancé en 2016 un appel d'offres pour dix télévisions privées sur le réseau TNT.