Le candidat Trump cite des rivaux pour la vice-présidence

Marco Rubio, qui a quitté la course à la présidence le 15 mars après avoir perdu la primaire dans son fief, la Floride, est évoqué par Donald Trump comme l'un de ses choix pour la vice-présidence si jamais il devient président.

Le favori aux primaires républicaines américaines Donald Trump a évoqué trois de ses rivaux du parti républicain qu'il pourrait éventuellement choisir pour devenir vice-président si jamais il accède à la Maison Blanche.

"J'ai des gens à l'esprit en terme de vice-président. Je n'ai juste pas donné de noms. (...) J'aime Marco (Rubio, ndlr). J'aime (John) Kasich. (...) J'aime (Scott) Walker de beaucoup de manières. Je l'ai beaucoup combattu (...) mais je l'ai toujours aimé", a déclaré le tonitruant milliardaire lundi soir au quotidien USA Today.

"Il y a des gens que j'aime mais je ne pense pas qu'ils m'aiment parce que je les ai durement touchés", a-t-il ajouté.

Le magnat de l'immobilier, novice en politique, se dit prêt à forger de nouvelles alliances, y compris avec ceux qui l'ont attaqué lors des primaires.

"Les gens qui me dénonçaient à la télévision (...) appellent maintenant mon bureau pour venir dans mon équipe", a affirmé M. Trump. "J'ai demandé d'ailleurs à certains d'entre eux +comment pouvez-vous faire ça après ce que vous avez dit?+. Et il répondent +pas de problème+".

John Kasich est toujours candidat à la Maison Blanche, mais il est largement devancé dans les primaires par Donald Trump et par le sénateur texan Ted Cruz.

Marco Rubio a quitté la course à la présidence le 15 mars après avoir perdu la primaire dans son fief, la Floride, remportée haut la main par Donald Trump.

Quant au gouverneur du Wisconsin Scott Walker, il s'était retiré en septembre de la course à la Maison Blanche et s'est depuis rallié à Ted Cruz.

Avec AFP