"Il exhorte tous les acteurs à mettre fin à la violence et à travailler ensemble pour ramener la paix et la stabilité dans le pays", précise le communiqué de son porte-parole adjoint, Farhan Haq. Il "condamne les violences du 1er mai à Bangui" et demande aussi aux autorités centrafricaines d'"en traduire rapidement les responsables en justice".
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Antonio Guterres continue d'être "préoccupé face à la rhétorique incendiaire qui semble prévaloir. Il rappelle qu'il n'y a pas de justification à l'incitation à la violence ou au discours de haine", ajoute le communiqué.
Mercredi, des sources médicales sur place avaient indiqué qu'au moins 24 personnes avaient été tuées et 170 blessées à Bangui lors des affrontements de mardi.
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Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a dénoncé mercredi en présence de l'archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques par des groupes armés.
En Centrafrique, l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.
Avec AFP