Sa sélection, à dominante pop, comprend la chanson des Who "Won't get fooled again" (Tu ne m'y reprendras plus) ainsi que deux morceaux de Stevie Wonder, "You haven't done nothin'" (Tu n'as rien fait) et "He's misstra know-it-all" (C'est monsieur je-sais-tout).
Plusieurs titres font allusion aux libertés que le président est accusé de prendre parfois avec les faits: "Lies" (mensonges) de Thompson Twins, "Lyin' Eyes" (Regard menteur) des Eagles ou encore "Beautiful liar" (Beau menteur) de Beyoncé et Shakira.
Petites piques également contre l'appétence présidentielle pour les séjours dans son club luxueux de Mar-a-Lago en Floride avec "Working for the weekend" (Travailler pour le week-end) de Loverboy et "9 to 5" de Dolly Parton.
Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, étant New-Yorkais tous deux, mais entretiennent des relations sinueuses.
Le milliardaire avait raillé le sénateur pour avoir versé quelques larmes en évoquant le décret présidentiel interdisant l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de pays à majorité musulmane et des réfugiés. Une nouvelle mouture de ce décret est toujours bloquée en justice.
Le sénateur démocrate a probablement songé à cette réaction du président en ajoutant "The Tears of a Clown" (Les larmes d'un clown) de Smokey Robinson and The Miracles dans sa playlist.
On y retrouve également le phénomène canadien du rap Drake avec son tube "Hotline bling", et son célèbre vers "Tu avais l'habitude de m'appeler sur mon portable".
Chuck Schumer, à l'instar de Donald Trump, n'est pas connu pour sa maîtrise des nouvelles technologies. Le sénateur de 66 ans utilise toujours un téléphone portable à clapet, qui n'a probablement pas d'accès à Spotify.
Avec AFP