Le programme vise également à réduire l’exode rural dans ce pays où 2/3 de la populatio vit dans les villes alors qu’elle était rurale à 66 % dans les années 1970, explique M. Djombo.
Le ministre congolais était à Washington pour discuter avec la Banque mondiale et les investisseurs.
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"Notre projet à retenir l’attention des partenaires, surtout des partenaires financiers. Et aujourd’hui, nous nous préparons avec eux pour passer à une autre étape qui doit réunir aussi bien les bailleurs des fonds que les investisseurs dans une conférence internationale pour soutenir le programme congolais", précise M. Djombo.
Le programme s’étalera sur trois ans, selon M. Djombo.
A la question de savoir comment appliquer un tel programme national dans la région sud du Pool en proie à des affrontements réguliers entre les forces régulières et les ex-miliciens fidèles à Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi, le ministre congolais lance la balle du côté des insurgés.
"L’organisation du désordre n’est pas le fait des populations ni du gouvernement. Par contre, le gouvernement qui est le comptable aujourd’hui de la situation a pris toutes les dispositions pour que celle-ci puisse être résolue. Il faut effectivement continuer à persuader les jeunes sous la houlette de Ntumi d’arrêter le désordre", affirme-t-il.
"On va lancer tous ces programmes sur l’ensemble du territoire national mais là où il n’y a pas de sécurité, on ne peut pas s’engager", souligne-t-il.
Le président Denis Sassou Nguesso a remporté la dernière élection présidentielle après avoir modifié la constitution et passé par un référendum. L’opposition conteste sa victoire et dénonce le coup d’Etat constitutionnel opéré pour y arriver.