Le coronavirus met tous les indicateurs au rouge sur les marchés boursiers asiatiques

Un homme passe devant un panneau d'affichage électronique montrant l'indice japonais du Nikkei 225 à Tokyo, le lundi 9 mars 2020. (Photo: AP/Eugene Hoshiko)

Les bourses asiatiques ont plongé dans tous les domaines lundi lors de la première séance de transactions depuis l'annonce par la Réserve fédérale américaine qu'elle abaissait son taux directeur à près de zéro pour répondre à la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des morts.

L'indice clé australien S & P / ASX 200 a plongé de près de 10% à la clôture, tandis que les bourses de Shanghai (Chine) et de la Corée du Sud ont toutes les deux chuté d'un peu plus de 3%. Au Japon, le Nikkei a clôturé en baisse de 2,5%.

A Hong Kong, l'indice clé Hang Seng a chuté d'un peu plus de 4% en fin de journée.

Le déclin des indicateurs s'est prolongé en début de matinée en Europe, avec notamment le FTSE de Londres et la bourse Dax de Francfort en dessous de 7%.

L'économie mondiale est pratiquement au point mort.

De nombreux pays, parmi lesquels les États-Unis et bon nombre d'Etats africains, ont imposé à leurs citoyens une quarantaine virtuelle, fermant écoles, restaurants, salons, attractions touristiques et lieux de divertissement.

Ils espèrent ainsi arrêter la propagation de COVID-19, qui a rendu malades plus de 169 000 personnes dans le monde et en a tué plus de 6 500.

La banque centrale américaine a annoncé dimanche après une réunion d'urgence qu'elle réduisait les taux d'intérêt pour diminuer le coût de l'emprunt afin d'aider les entreprises à rester à flot pendant la récession déclenchée par la pandémie.

En Afrique du Sud, les indicateurs ont continué de chuter lundi à la Bourse de Johannesburg (JSE). Le président Cyril Ramaphosa a déclaré un "désastre national".

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(Adapté de l'anglais par VOA Afrique. Article original >>)