Les bourses asiatiques ont plongé dans tous les domaines lundi lors de la première séance de transactions depuis l'annonce par la Réserve fédérale américaine qu'elle abaissait son taux directeur à près de zéro pour répondre à la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des morts.
L'indice clé australien S & P / ASX 200 a plongé de près de 10% à la clôture, tandis que les bourses de Shanghai (Chine) et de la Corée du Sud ont toutes les deux chuté d'un peu plus de 3%. Au Japon, le Nikkei a clôturé en baisse de 2,5%.
A Hong Kong, l'indice clé Hang Seng a chuté d'un peu plus de 4% en fin de journée.
Le déclin des indicateurs s'est prolongé en début de matinée en Europe, avec notamment le FTSE de Londres et la bourse Dax de Francfort en dessous de 7%.
L'économie mondiale est pratiquement au point mort.
De nombreux pays, parmi lesquels les États-Unis et bon nombre d'Etats africains, ont imposé à leurs citoyens une quarantaine virtuelle, fermant écoles, restaurants, salons, attractions touristiques et lieux de divertissement.
Ils espèrent ainsi arrêter la propagation de COVID-19, qui a rendu malades plus de 169 000 personnes dans le monde et en a tué plus de 6 500.
La banque centrale américaine a annoncé dimanche après une réunion d'urgence qu'elle réduisait les taux d'intérêt pour diminuer le coût de l'emprunt afin d'aider les entreprises à rester à flot pendant la récession déclenchée par la pandémie.
En Afrique du Sud, les indicateurs ont continué de chuter lundi à la Bourse de Johannesburg (JSE). Le président Cyril Ramaphosa a déclaré un "désastre national".
Lire aussi : Le coronavirus met l'économie sud-africaine au bord du précipice
(Adapté de l'anglais par VOA Afrique. Article original >>)