Thierry Venty, secrétaire exécutif du BNGRC, a en outre indiqué que 137 sites d'hébergement d'urgence avaient été ouverts pour accueillir les sinistrés.
Un précédent bilan publié vendredi par le BNGRC, faisait état de 38 morts et 116 sinistrés, dont plus de 32.000 dans la seule capitale Antananarivo.
Formé dans l'océan Indien, le cyclone a frappé mardi à la mi-journée les côtes nord-est de Madagascar, dans la région d'Antalaha, accompagné de pluies diluviennes et de vents soufflant en rafales jusqu'à 290 km/h.
Il a le lendemain touché Antananarivo, en plein centre de l'île, avant d'être reclassé par les services météorologiques locaux en "dépression tropicale" puis de quitter le territoire malgache.
Selon la Croix-Rouge, il s'agit du plus puissant cyclone qui frappe Madagascar depuis le cyclone Giovanna en 2012.
Cette année-là, Giovanna et la tempête tropicale Irina y avaient fait 112 morts et 90.000 sinistrés.
Enawo a traversé Madagascar alors que l'île souffre déjà d'une intense sécheresse qui a entraîné une hausse du prix du riz, l'aliment de base des populations, et de graves pénuries alimentaires, notamment dans le Sud.
Des vidéos publiées sur les médias sociaux ont montré des arbres déracinés, des routes inondées et des toits de tôle ondulée arrachés par le cyclone.
Avec AFP