"Le département (de la Justice) n'a pas d'informations soutenant ces tweets", a déclaré James Comey lors d'une audition à la Chambre des représentants.
"Aucun président ne pourrait" ordonner de telles écoutes, a-t-il expliqué, soulignant la "rigueur" de la procédure juridique pour mettre sur écoutes des citoyens américains, qui implique la signature d'un juge spécialisé.
Le directeur de l'agence d'écoutes NSA, l'amiral Mike Rogers, a ensuite nié que Washington ait pu demander aux services d'espionnage britanniques d'espionner Donald Trump, comme l'avait insinué un commentateur conservateur, repris par le porte-parole de la Maison Blanche la semaine dernière.
"Je n'ai rien vu du côté de la NSA sur une telle activité, et personne ne nous a demandé de mener de telle activité", a déclaré Mike Rogers au cours de la même audition parlementaire.
Le patron de la puissante agence d'espionnage a souligné qu'un telle requête aurait été dommageable aux liens entre Washington et Londres.
Londres a déclaré la semaine dernière qu'il était "ridicule" d'imaginer que Barack Obama demande aux services britanniques d'espionner Donald Trump.