Le clap d’ouverture de la 26e édition du Fespaco a été donné par le président du Faso Roch Kaboré au stade municipal au centre de la capitale. Mémoire et avenir du cinéma africain est le thème choisi cette année.
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Pour Marie Agnès Dorgo, festivalière franco-burkinabè, "ce que j’attends de ce festival ? Qu’il y ait plus de jeunes qui s’engagent dans le 7e art. Qu’il y ait du nouveau que ça ne soit pas toujours les mêmes qui récoltent les prix. J’espère qu’il y aura des choses nouvelles." Le Rwanda est le pays invité d’honneur.
Cheick Omar Sissoko, cinéaste malien, Étalon d’or de Yennenga 1995 et par ailleurs Secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), explique que "quand on a 50 ans, cela veut dire qu’on a bien vécu et voir le monde qu’il y a ici, nous les cinéastes, nous considérons que c’est le plus bel événement culturel panafricain qui nous autorise d’exister."
Mounira Sawadogo, comédienne et productrice burkinabè, présente avec un film à ce Fespaco en hors compétition.
"J’ai produit le film 'Pour un rien' qui traite d’un thème d’actualité : l’incivisme", explique-t-elle.
Elle poursuit : "Une dame qui a été tabassée, car injustement accusée d’avoir volé un téléphone. L’incivisme est un phénomène dans nos pays, au Burkina Faso et dans le reste de l’Afrique. Nous devons sensibiliser notre jeunesse".
Durant une semaine, Ouagadougou sera la capitale du cinéma africain pour des milliers de festivaliers. Une vingtaine de films sont en compétition pour l’Etalon d’Or de Yennenga, le plus prestigieux trophée du Fespaco.