Le FMI réitère son soutien au Libéria

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde (AP Photo/Jacquelyn Martin)

Le Fonds monétaire international (FMI) a tenu à réitérer son engagement à appuyer le Libéria, dont l’économie se ressent toujours de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.

On sait que le FMI a déjà fait une entorse à ses règles pour aider les trois pays d'Afrique de l'Ouest affectés par l'épidémie d'Ebola : Libéria, Sierra Léone et Guinée. Mais jeudi, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s’est engagée à faire davantage. Au terme d’entretiens à Monrovia avec la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, Mme Lagarde a salué les efforts « héroïques » du Libéria face à la maladie.

Le Libéria est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à se déclarer, début septembre, libre du virus, qui a fait environ 4.800 morts sur plus de 11.000 cas en 18 mois. Alors que la croissance plafonnait aux alentours des 8 % avant la crise, elle est en chute libre depuis.

Le FMI a déjà fourni environ 130 millions de dollars en nouveaux financements et en allégement de la dette au Libéria, a rappelé Mme Lagarde.

« Vous disposez d’une feuille de route, vous avez un plan et nous voulons coopérer » avec vous, a-t-elle dit lors d’un point de presse à Monrovia.

En plus de l’épidémie d’Ebola, l’économie libérienne se ressent de la chute des prix des produits de base, du fait notamment du ralentissement de la croissance en Chine.

Mme Lagarde a appelé le gouvernement libérien à accorder priorité à trois secteurs : les infrastructures, la diversification de l’économie, et les investissements dans le capital humain.