"Les deux parties ont évoqué les violences post-électorales de 2016, pour convenir de l'importance d'une réparation aux victimes, en vue d'une réconciliation durable, dans le cadre des plaintes qui seraient déposées", a notamment affirmé l'ambassadrice Rosário Bento Pais lors d'une conférence de presse.
Après l'élection présidentielle de 2016 et la réélection d'Ali Bongo Ondimba pour un deuxième mandat de sept ans, l'opposant Jean Ping avait affirmé avoir remporté le scrutin. Son QG avait été pris d'assaut par des forces de sécurité.
Lire aussi : L'ex-directeur du cabinet du président Bongo incarcéréLes eurodéputés avaient adopté en 2017 une résolution affirmant que le scrutin manquait de "de transparence", ce qui à leurs yeux remettait "en cause la légitimité" du vainqueur.
Le dialogue politique entre le Gabon et l'UE avait alors été interrompu, et n'a repris qu'en novembre 2019.
Dimanche, l'UE et les représentants du gouvernement gabonais ont également affirmé leur volonté de "remédier à la question des détentions irrégulières", et étaient également d'accord pour qualifier les suspensions de médias par l'Etat de "mode de régulation trop souvent disproportionné et préjudiciable", a affirmé l'ambassadrice.
Lire aussi : L'opposant Jean Ping dénonce la "monarchisation" du pays"Bruxelles a pu constater que nous avons pris des engagements, nous pouvons en finir avec un dialogue politique intensifié pour ouvrir un dialogue politique normal", s'est pour sa part félicité le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Avec AFP