Les accords ont été paraphés en deux temps: d'abord les mouvements rebelles du Darfour, où la guerre débutée en 2003 a fait dans les premières années au moins 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU, puis le mouvement rebelle du Kordofan-Sud et du Nil Bleu, où la guerre a affecté un million de personnes.
Pour les autorités, c'est le vice-président du Conseil de souveraineté Mohamed Hamdan Daglo -accusé d'avoir commis des "atrocités" au Darfour durant la guerre civile- qui a signé l'accord.
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Encore plus symbolique: les ennemis d'hier, à savoir M. Daglo et les chefs des mouvements rebelles, regroupés au sein du Front révolutionnaire soudanais (FRS) se sont serré la main et ont même initié quelques pas de danse.
L'accord a également été paraphé, en tant que témoin, par le chef de l'Etat du Soudan du Sud Salva Kiir.
Ce dernier avait pris place à la tribune, sous une banderole précisant "Comité de médiation pour les pourparlers de paix", aux côtés du général Abdel Fattah al-Burhane, qui préside le Conseil souverain à la tête du Soudan, et le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok.