Pour cette édition de la CAN, six stades ont été retenus à travers cinq villes différentes. Objet de plusieurs polémiques depuis son inauguration en octobre 2020 à cause du drainage défectueux du terrain et des problèmes récurrents de pelouse, le stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé devrait notamment accueillir le match d’ouverture et la finale.
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Outre cette installation de 60 000 places située au nord d’Abidjan, cinq autres enceintes sont prévues pour abriter les 52 matchs de la compétition. Il s’agit du stade Félix Houphouët-Boigny (Abidjan), du stade Laurent Pokou (San Pédro), du stade Charles Konan Banny (Yamoussoukro), du stade de la Paix (Bouaké) et du stade Amadou Gon Coulibaly (Korhogo).
Six sérieux prétendants au titre
Première CAN à ne voir aucune équipe faire ses débuts dans la compétition depuis 2015, cette 34e édition de la grand-messe du football continental se révèle être celle des habitués. De quoi promettre d’âpres confrontations entre les différentes équipes.
Le Sénégal, emmené par Sadio Mané, Nicolas Jackson ou encore Pape Matar Sarr aura à cœur de devenir le quatrième champion en titre seulement à se succéder à lui-même. Le Maroc, l’autre favori pour le trophée final espère capitaliser sur son parcours au Mondial 2022, où il a atteint le dernier carré pour la première fois en tant que nation africaine.
L’Égypte finaliste de la dernière édition, le Nigeria fort de son impressionnant vivier offensif, la Côte d’Ivoire aidée de son public, l’Algérie ou encore le Ghana, voudront également réinscrire leur nom au palmarès de la compétition.
Des primes à la hausse
Un pactole de 7 millions de dollars est prévu pour le vainqueur. Soit une augmentation de 40% de la précédente prime. Il s’agit d’une hausse des gains annoncée le 4 janvier 2024 par la Confédération africaine de football (CAF) afin de "contribuer au développement du football continental ".
Le finaliste malheureux recevra 4 millions de dollars tandis que les demi-finalistes toucheront 2,5 millions de dollars chacun. Quant aux équipes éliminées en quarts de finale, elles toucheront individuellement 1,3 million de dollars.
La VAR à nouveau au rendez-vous
Pour la deuxième fois après l’édition 2021 au Cameroun, la VAR (arbitrage par assistance vidéo) sera disponible pour aider les arbitres à juger de certaines situations de jeu potentiellement litigieuses, telles que le hors-jeu, les fautes dans la surface de réparation, les actes d’antijeu, entre autres.
Reste à éviter les différentes polémiques, dont le ralentissement du jeu ou encore les contestations, qui accompagnent généralement l’usage de cette technologie à travers le monde.