"J'impose le gel de tous les voyages à l'étranger financés par l'Etat pour tous ses agents à tous les niveaux (...) jusqu'à la fin de l'année fiscale en mars", a déclaré Lazarus Chakwera à la télévision tard mercredi soir.
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Les catastrophes naturelles au Malawi aggravent l'insécurité alimentaire
M. Chakwera, un ancien prêcheur évangélique, ne se rendra donc pas au sommet de la COP28 sur le climat prévu à partir de fin novembre aux Emirats arabes unis. Il a également ordonné à tous les membres de son gouvernement actuellement en déplacement officiel à l'étranger de hâter leur retour au pays, et une réduction de moitié du budget de carburant des hauts responsables gouvernementaux.
Le Malawi, Etat enclavé entre Mozambique, Tanzanie et Zambie, a annoncé cette semaine une dévaluation de 44% de sa monnaie, le kwacha, pour pouvoir obtenir le prêt du FMI. Le pays peine depuis des décennies à atteindre une croissance soutenue bien qu'il ait reçu d'importants budgets d'aide au développement, d'après le FMI.
"Les trois dernières années ont été particulièrement difficiles avec une croissance stagnante et des déséquilibres macroéconomiques croissants nourris par une dette insoutenable et de multiples chocs", a précisé le FMI, en citant notamment une récente épidémie de choléra et un cyclone qui a fait plus de 1.000 morts cette année.