L'école est paralysée au Mali. Les enseignants sont dans des interminables grèves au niveau primaire, secondaire et supérieur. Des négociations sont en cours.
L'UNTM, la CDTM et la CMT sont les seules centrales qui ont organisé des défilés.
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Reportage de Kassim Traoré, correspondant à Bamako pour VOA Afrique
La célébration du 1er mai fête des travailleurs est une tradition au Mali, cette fête une signification pour les travailleurs.
"Les travailleurs doivent être libres, il faut que la justice sociale soit établie, et notre thème central est l'égalité et la liberté", explique Soumaila H. Maiga, enseignant malien.
La Journée internationale du travail intervient dans un contexte où le travailleur malien vit de plus en plus mal comparativement à celui d’autres pays.
"Il faut faire table rase de la politique actuelle des revenus et des salaires, il faut établir plus d'équilibre", a déclaré Yacouba Katile, secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM).
La Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) et la Confédération des Travailleurs du Mali (CTM), deux centrales dirigées par des femmes, leurs travailleurs ont défile ensemble à l'ACI 2000 de Bamako.
"Le Mali est le pays où tout est permis en termes de revendications et de droits", a déclaré Diarra Raky Talla, ministre de la fonction publique du travail, charge des relations avec les institutions, "mais il faut veiller à l'équilibre du pays", a-t-elle conclu.
Après la fête du travail, la synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 entame mardi 2 mai 2017 une grève de 15 jours, laquelle sera suivie d'une autre grève de 20 jours.
La synergie est composée de 17 syndicats d'enseignants du fondamental et secondaire
Kassim Traoré, correspondant à Bamako