Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), un organisme étatique qui chapeaute la régularisation des sans-papiers, a indiqué que ces assouplissements des critères d'éligibilité visaient à "élargir le contingent des étrangers bénéficiaires de la régularisation".
Les "mineurs non accompagnés" pourront ainsi pour la première fois être régularisés au royaume, au même titre que "les étrangers pouvant justifier d’une activité professionnelle mais démunis de contrat de travail", a précisé le CNDH sur son site.
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Les étrangers n’ayant pas pu prouver cinq ans de résidence au Maroc mais qui "disposent d’un niveau d’instruction équivalent au collège" pourront également être régularisés, a ajouté le CNDH, se félicitant de la "philosophie pleinement humaniste de cette opération de régularisation".
Le Conseil a par ailleurs affirmé que 28.400 dossiers de régularisation représentant 113 nationalités avaient été déposés dans le cadre de la deuxième opération de régularisation lancée l'an dernier.
Le Maroc, qui a réintégré début 2017 l'Union africaine, se pose en exemple dans la gestion des migrants, depuis qu'il a adopté en 2013 une nouvelle politique migratoire et mené deux campagnes de régularisation de clandestins, pour la plupart subsahariens.
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Une première campagne avait conduit à quelque 23.000 régularisations en 2014, mais des associations avaient critiqué des refus injustifiés, la lourdeur des procédures ou encore le manque de formation chez les responsables en charge de traiter les dossiers.
Autrefois pays de transit, le royaume est progressivement devenu pays d'accueil, même si de nombreux migrants gardent l'espoir de rejoindre l'Europe, en traversant le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
Avec AFP