Le Maroc espère le soutien des pays africains pour sa candidature au Mondial 2026

Logo éventuel de la Coupe 2026, août 2917. (Facebook/Fédération Royale Marocaine de Football)

Le Maroc, candidat au Mondial 2026, espère obtenir le soutien des fédérations africaines vendredi à Casablanca lors l'Assemblée générale de la CAF, sous l'oeil vigilant de la Fifa qui met en garde contre les "tentatives d'influence" et les critiques contre la candidature adverse.

La question (de la candidature marocaine) sera discutée jeudi et vendredi", lors du comité exécutif et de la 40e assemblée générale de l'instance, a confirmé à l'AFP Junior Binyam, le responsable média de la Confédération africaine de football (CAF). Le Maroc fait face à la candidature commune desEtats-Unis, du Mexique et du Canada.

Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a déjà appelé les fédérations africaines à un "soutien franc et massif" en faveur du royaume, alors que Gianni Infantino, patron de la Fifa, est attendu vendredi à Casablanca.

Une récente circulaire adressée par la Fifa aux 211 représentants des fédérations membres qui voteront le 13 juin pour désigner le pays-hôte de la Coupe du Monde risque de compliquer les débats. Cette circulaire, dont l'AFP a eu copie, appelle les futurs votants "à se retenir de faire des déclarations écrites ou orales, (...) à propos des candidats" et à ne pas "donner leur impression personnelle sur les mérites de l'un ou de l'autre".

Ce texte en date du 26 janvier multiplie les consignes pour une procédure "éthique, transparente, objective et non biaisée" et appelle les votants à "rejeter toute tentative d'influence" et à ne pas accepter de "cadeaux" ni de "soutien sous forme de programme de développement". Le Maroc a développé plusieurs programmes de coopération footballistique avec ses voisins africains, en phase avec sa stratégie diplomatique d'intégration au sein de l'Union Africaine.

Autre sujet de discussion à Casablanca, la candidature controversée du Centrafricain Patrice Edouard Ngaissona au comité exécutif de la CAF fera l'objet d'un vote vendredi. Le président de la fédération centrafricaine de football est coordinateur général des milices anti-balaka, parties prenantes de la crise sans précédent qui a secoué la Centrafrique entre 2013 et 2015 et accusées de graves exactions.

Il n'avait pu participer à la présidentielle de 2015 dans son pays, du fait des soupçons sur son rôle durant cette période. M. Ngaissona se présente face au Gabonais Pierre Alain Mounguengui pour un des quatre sièges à pourvoir au sein de l'instance dirigeante de la CAF.


Avec AFP