Le ministre ivoirien de l'Emploi, en visite à Washington

Des vendeurs en Côte d'Ivoire, où l'administration Ouattara souhaite développer les opportunités pour les jeunes diplômés

En visite aux Etats-Unis, le ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la formation professionnelle de la Cote d’Ivoire a fait escale au siège de la Banque mondiale ici à Washington. C’était pour recueillir des appuis en vue notamment de réduire le chômage parmi les jeunes, et de déployer le système de sécurité sociale envisagé par l’administration du président Alassane Ouattara.

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Ecoutez M Moussa Dosso



« Pour nous, c’est une mission importante », a souligné M. Moussa Dosso dans une interview avec la VOA. A la Banque mondiale « Nous avons parlé de l’adoption de la stratégie de la protection sociale. Le deuxième centre d’intérêt, cela a été l’emploi des jeunes, et le troisième point, la réforme de la formation professionnelle et technique en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité pour le gouvernement ivoirien de sensibiliser les instances de Breton Wood quant à son programme et ses préoccupations.

« On ne vient pas pour avoir des solutions toutes faites. En réalité ce que nous demandons, c’est un peu plus de moyens » a dit M. Dosso, faisant valoir que le programme mis en place par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire porte des fruits. « Lors des discussions sur les ressources à allouer à la Côte d’Ivoire, on souhaite vraiment avoir une enveloppe un peu plus conséquente », a-t-il poursuivi.

Mis à part son escale à Washington, le ministre ivoirien de l’Emploi, des Affaires sociales et de la formation professionnelle doit se rendre au Texas. A Houston, principal port de cet Etat, il rencontrera des responsables pour discuter de travaux envisagés dans le port d’Abidjan.

Du fait de l’essor de la demande, les entrepôts dans la zone portuaire d’Abidjan manquent, a relevé le ministre. « Il nous faut des investisseurs privés qui vont poursuivre la construction de ces magasins, mais en prenant un tout petit peu sur la lagune. Cela implique de gros investissements et un savoir-faire que nous n’avons pas en Côte d’Ivoire et que nous allons rechercher, par exemple, dans le port de Houston » a expliqué M. Dosso.