S’estimant sous-représenté au sein du nouveau gouvernement, Le Mouvement Démocratique Nigérien a suspendu l’activité de ses ministres.
Suite à la formation d’un nouveau gouvernement le 13 août dernier par le président Mahamadou Issoufou, le principal allié du parti au pouvoir a décidé la suspension de la participation de ses ministres aux activités gouvernementales «jusqu'à nouvel ordre», selon un communiqué lu devant la presse samedi.
Le Moden, dirigé par Hama Amadou, le président du Parlement, avait permis en 2011 l'élection de Mahamadou Issoufou au deuxième tour du scrutin présidentiel. «Nous avons contribué à l’installation de ce pourvoir, mais nous ne ferons pas ce chantage-là; nous pensons que c’est ensemble que nous avons le pouvoir, et nous devons l’exercer ensemble(…)», a dit à la VOA le Vice-président du Moden-Lumana, Sala Habi, qui est ministre de l’urbanisme dans la nouvelle équipe.
Le PNDS au pouvoir a appelé dimanche son allié à reconsidérer sa position. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme détient neuf ministères clef, six sont occupés par des opposants nouvellement entrés au gouvernement, et le Moden dispose de sept portefeuilles.
Le Moden, dirigé par Hama Amadou, le président du Parlement, avait permis en 2011 l'élection de Mahamadou Issoufou au deuxième tour du scrutin présidentiel. «Nous avons contribué à l’installation de ce pourvoir, mais nous ne ferons pas ce chantage-là; nous pensons que c’est ensemble que nous avons le pouvoir, et nous devons l’exercer ensemble(…)», a dit à la VOA le Vice-président du Moden-Lumana, Sala Habi, qui est ministre de l’urbanisme dans la nouvelle équipe.
Le PNDS au pouvoir a appelé dimanche son allié à reconsidérer sa position. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme détient neuf ministères clef, six sont occupés par des opposants nouvellement entrés au gouvernement, et le Moden dispose de sept portefeuilles.