Le bilan officiel des décès dus à la pandémie de COVID-19 est susceptible d'être en "sous-dénombrement significatif", a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé, estimant que le chiffre réel de décès directs et indirects pourrait être deux à trois fois plus élevé.
Présentant son rapport annuel sur les statistiques sanitaires mondiales, l'OMS a estimé que le nombre total de décès dus à la pandémie de COVID-19 en 2020 était d'au moins 3 millions ou 1,2 million de plus que 1,8 million officiellement rapporté.
"Les estimations de l'OMS montrent que le #COVID19 a été responsable d'au moins 3 millions de décès excédentaires en 2020. Cela représente 1,2 million de décès de plus que ce qui a été officiellement déclaré", a tweeté Dr Samira Asma, directrice générale adjointe de l'OMS pour les données, l'analyse et l'exécution pour l'impact.
"Je pense que 6 à 8 millions de décès pourraient être une estimation prudente", a-t-elle précisé lors d'un point de presse virtuel.
L'OMS a cité le manque de systèmes fiables pour enregistrer les décès dans de nombreux pays, alors que dans de nombreux cas, des personnes sont décédées du COVID-19 avant d'avoir été testées pour le virus.
À ce jour, les États-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre de décès liés à la pandémie, avec plus de 589 200 morts, selon les données de l’université Johns Hopkins.
Viennent ensuite l'Inde (plus de 295 500 morts), le Brésil (plus de 446 300 morts) et la France (plus de 108 300 morts).
En Afrique, l'Afrique du Sud reste le pays le plus touché, avec plus de 55 700 morts sur 1,6 million de cas confirmés.
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