Evoquant devant les ambassadeurs étrangers auprès du Saint-Siège les nombreux pays touchés en 2016 par "le terrorisme de matrice fondamentaliste", le pontife argentin a dénoncé cette "folie homicide qui abuse du nom de Dieu pour semer la mort".
"Ce sont des gestes vils, qui utilisent des enfants pour tuer, comme au Nigeria. Ils visent celui qui prie, comme dans la cathédrale copte du Caire, ou simplement celui qui se promène dans les rues de la ville, comme à Nice et à Berlin, ou celui qui fête l'arrivée du Nouvel An, comme à Istanbul", a-t-il rappelé.
"Je fais donc appel à toutes les autorités religieuses afin qu'elles soient unies pour rappeler avec force qu'on ne peut jamais tuer au nom de Dieu", a-t-il insisté.
Pour le pape, le "terrorisme fondamentaliste est un fruit d'une grave misère spirituelle, à laquelle est souvent liée aussi une grande pauvreté sociale" et ne "peut être pleinement vaincu qu'avec la contribution commune des leaders religieux et politiques".
Il a ainsi appelé les politiques à "garantir dans l'espace public le droit à la liberté religieuse, en reconnaissant la contribution positive qu'elle exerce", tout en luttant par "des politiques sociales adaptées" pour "éviter que se forment ces conditions qui deviennent un terrain fertile pour le déferlement des fondamentalismes".
Avec AFP