Le texte a été approuvé par 420 députés contre 110 à l’issue d’un débat d’une heure et demie aux Communes.
Le Parti travailliste a soutenu la motion, fruit d’une initiative des parlementaires qui ont, malgré l’avis du gouvernement, cherché par ce moyen à obtenir la garantie que Theresa May ne permettrait pas au Royaume-Uni de sortir de l’UE sans accord à la date butoir du 12 avril.
Mais la Première ministre ayant déjà demandé un report au 30 juin et aucune date alternative n’ayant été avancée par les parlementaires, le vote s’est finalement déroulé sans anicroche, les conservateurs pro-Brexit ayant été sans surprise les seuls à voter contre la motion, car ils souhaitaient sortir le plus rapidement possible de l’UE.
Lire aussi : Brexit : Theresa May à Berlin et Paris pour plaider un nouveau reportTheresa May s’est rendue mardi à Berlin et elle était attendue à Paris pour défendre son report du Brexit auprès d’Angela Merkel et Emmanuel Macron.
La Première ministre britannique devrait obtenir gain de cause lors du sommet européen extraordinaire qui réunira mercredi à Bruxelles les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE.
Le porte-parole du Labour pour le Brexit, Matthew Pennycook, a toutefois prévenu le Parlement que si son parti approuvait une extension de l’article 50 jusqu’au 30 juin, ce délai supplémentaire devait être mis à profit pour conclure un accord entre le gouvernement et l’opposition travailliste.
Les négociations ouvertes mercredi dernier entre Theresa May et les travaillistes n’ont pour l’instant rien donné. Le gouvernement a déclaré que des discussions qui ont eu lieu mardi avaient été “vastes” et “constructives” et que les deux parties avaient convenu de se revoir jeudi.
Avec Reuters