Cette interruption, qui a conduit les parlementaires à utiliser leurs téléphones portables en guise de lampes torches, offre un symbole inattendu de la crise énergétique auquel le Ghana est confronté depuis trois ans. "Les lumières se sont éteintes soudainement", a déclaré à Reuters le député Richard Quarshiga. "Cette panne s'est produite au beau milieu d'un débat sur un prêt au secteur des transports", a-t-il ajouté.
La croissance du Ghana, où les investissements affluaient ces dernières années, a récemment ralenti en raison d'une crise fiscale, qui a poussé le gouvernement à demander l'aide du Fonds monétaire international (FMI) et nui à sa réputation auprès des investisseurs étrangers. Les pannes d'électricité, devenues récurrentes, ont également terni l'image du pays et alimenté l'exaspération parmi la population.
Avec Reuters