Le Parlement grec adopte les dures réformes demandées par les créanciers

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'adressant aux medias à Bruxelles le 13 juillet.

Les Etats membres de la zone euro avaient exigé de la Grèce qu'elle ratifie ces premières mesures avant de mettre sur les rails un troisième plan d'aide au pays, d'au moins 80 milliards d'euros sur trois ans

Le Parlement grec a adopté jeudi une série de dures réformes demandées par les créanciers de la Grèce en préalable à un nouveau plan d'aide, malgré plusieurs défections dans le camp du Premier ministre Alexis Tsipras.

229 députés ont validé le texte, 6 se sont abstenus et 64, dont l'ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis et la présidente du Parlement Zoé Konstantopoulou, ont voté contre ces mesures, notamment des hausses de TVA et une réforme des retraites.

Au total, 32 députés de Syriza, la formation de gauche radicale de M. Tsipras, ont voté contre, tandis que 6 se sont abstenus lors de ce vote sous haute tension, précédé d'une manifestation anti-austérité qui a donné lieu à des incidents dans le centre d'Athènes.

Le chef du gouvernement a toutefois pu compter sur les voix de son partenaire de coalition, le parti de droite souverainiste ANEL, et sur celles de l'opposition.

Les Etats membres de la zone euro avaient exigé de la Grèce qu'elle ratifie ces premières mesures avant de mettre sur les rails un troisième plan d'aide au pays, d'au moins 80 milliards d'euros sur trois ans. (Avec AFP).