Le procès en appel des présumés putschistes du mai dernier au Burundi est l’étape du verdict que la Cour d’appel de Gitega a promis, vendredi, de rendre endéans 30 jours.
Le parquet demande une réclusion à perpétuité 28 prévenus. Il demande aussi leur interdiction de travailler dans la fonction publique pendant 20 ans.
Le ministère publique a essayé de convaincre les juges sur les liens entre le coup d’états manqué du 13 mai dernier et les manifestations opposées au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
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Présumé numéro deux du putsch manqué, le général Cyrille Ndayirukiye qui a plaidé coupable de la tentative de coup d’état sans la présence de son avocat, a encore une fois affirmé qu’il cherchait plutôt le retour à la légalité constitutionnelle "car l’accord de paix et réconciliation d’Arusha venait d’être violé avec le troisième mandat controversé du président Nkurunziza."
Le général Ndayirukiye a indiqué avoir agi pour défendre la population alors que les manifestations opposées au troisième mandat était durement réprim ées par certains membres des forces de sécurité et de la police.
Le présumé numéro deux du putsch manqué a cependant nié toutes les autres accusations : destruction des bâtiments publics et assassinat de 41 policiers et 9 soldats.
Il a affirmé ne pas être en mesure de payer les dommages et intérêts estimés à 10 millions de dlrs américains.