"Plus de 20 frappes ont visé des combattants d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), des équipements et des infrastructures" dans ces provinces, a précisé le porte-parole du Pentagone Jeff Davis dans un communiqué.
Les bombardements ont tué au moins 12 membres présumés d'Al-Qaïda, selon des sources yéménites.
"Les frappes ont été menées en partenariat avec le gouvernement du Yémen, et ont été coordonnées avec le président" yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, a déclaré Jeff Davis.
Elles ont été menés par des drones et des avions de combat, a indiqué un autre responsable américain à l'AFP.
Un responsable américain a par ailleurs indiqué que les frappes n'étaient pas "directement" liées au raid américain du 29 janvier, lors duquel des soldats des forces spéciales américaines avait attaqué un site d'Al-Qaïda à Yakla, dans la province de Baïda.
Les bombardements ont commencé à être planifiés "il y a des mois", a-t-il dit.
Le raid du 29 janvier, dans lequel un soldat américain avait trouvé la mort, et trois autres avaient été blessés, est devenu un sujet de polémique aux Etats-Unis.
La Maison Blanche affirme que l'opération a rempli son objectif de rassembler du renseignement sur Al-Qaïda au Yémen, alors que des responsables américains anonymes cités par la presse affirment le contraire.
Le raid a également tué plusieurs dizaines de combattants d'Al-Qaïda, ainsi que des femmes et des enfants.
Avec AFP