"Je peux vous dire fermement et sans ambiguïté qu'il n'y a pas de place pour le racisme et l'intolérance dans l'armée américaine et aux États-Unis dans leur ensemble", a martelé le général Joe Dunford, chef d'état-major inter-armées américain.
Plusieurs responsables militaires américains étaient promptement montés au créneau après les affrontements ayant fait un mort samedi en Virginie, où certains manifestants se réclamant de l'extrême droite arboraient des uniformes ou insignes de l'armée.
"L'US Navy s'opposera toujours à la haine et à l'intolérance", avait déclaré dès samedi l'amiral John Richardson, chef de la marine américaine. Les chefs de l'armée de l'air et du Pentagone avaient également vivement réagi.
Une condamnation qu'a saluée jeudi le général Dunford, qui effectue une visite de plusieurs jours en Chine. "Nos chefs ont indiqué clairement que ce genre de racisme et de fanatisme n'ont pas leur place dans les rangs de nos forces armées", a-t-il observé.
"Ils ont rappelé au peuple américain les valeurs pour lesquelles nous nous battons au sein de l'armée américaine, et qui reflètent ce que je pense être les valeurs des États-Unis", a-t-il ajouté.
Cette dénonciation contraste avec le volte-face du président américain Donald Trump, lequel a suscité un profond malaise en renvoyant dos à dos les groupuscules suprémacistes blancs -- dont un sympathisant a tué une jeune femme samedi à Charlottesville -- et les manifestants antiracistes.
Le président Trump, très remonté, avait affirmé mardi au cours d'une conférence de presse chaotique que la responsabilité des violences dans la ville universitaire de Virginie devait être recherchée "des deux côtés".
Avec AFP