Le prince Ali estime que le dernier scandale à la Fifa impose de changer de cap

Le siège de la Fifa à Zurich

"Nous ne pouvons pas continuer avec la crise à la Fifa", a commenté mercredi le Jordanien Prince Ali, candidat opposé au dirigeant en exercice Joseph Blatter à la présidentielle d'une instance en pleins tourments judiciaires.

"La Fifa a besoin d'un leadership qui gouverne, qui guide et protège nos fédérations, a poursuivi le Prince Ali dans un communiqué. Un leadership qui accepte sa responsabilité pour ses actes et ne rejette pas la faute sur autrui".

"La Fifa a besoin d'un leadership qui restaure la confiance chez des millions de fans de football autour du monde", ajoute encore le candidat de 39 ans.

"La crise dure depuis longtemps, elle ne se limite pas à ce qui s'est passé aujourd'hui", conclut le Jordanien.

La Fifa a été frappée mercredi par un double séisme avec l'arrestation de sept responsables soupçonnés de corruption et par la perquisition de son siège à Zurich, dans une affaire distincte portant sur l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022.

Le Département de la Justice américain, à l'origine des arrestations, a indiqué avoir au total inculpé pour corruption neuf élus de la Fifa, ainsi que cinq responsables de sociétés de marketing sportif.

Pourtant, l'élection présidentielle lors de laquelle Joseph Blatter, âgé de 79 ans, briguera un cinquième mandat reste prévue vendredi.