L'ancien président sud-africain Jacob Zuma a comparu mardi devant le tribunal où il est poursuivi pour corruption, racket, fraude et blanchiment d'argent.
L’ancien chef de l’État, 78 ans, est confronté à 16 chefs d'accusation relatifs à un marché d'armes de 2 milliards de dollars avec la société de défense française Thales en 1999, lorsque Zuma était encore le vice-président de thabo Mbeki.
L'ex-dirigeant, au pouvoir entre 2009 et 2018, clame son innocence. Il rejette toutes les allégations comme une chasse aux sorcières motivée par des calculs politiques.
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Une grande partie de l'audience préliminaire de mardi a été consacrée à la fixation d'une date pour la poursuite du procès.
Le tribunal n’a pas pu fixer une nouvelle date pour le début du procès proprement dit. La juge Dhaya Pillay a demandé aux parties de revenir le 8 septembre. Elle annulé le mandat d'arrêt contre M. Zuma, qui avait été délivré par le tribunal en février parce qu'il ne s'était pas présenté à sa première convocation.
M. Zuma est accusé d'avoir accepté 500 000 rands (34 000 $) par an de Thales à partir de 1999, en échange de la protection de la société contre une enquête sur le marché.
Thales, connu sous le nom de Thompson-CSF à l'époque, a déclaré n'avoir eu connaissance d'aucune transgression de la part d'un de ses employés en relation avec l'attribution des contrats.
Selon le Mail and Guardian, des protocoles stricts anti-coronavirus étaient en place mardi au tribunal.
Le fils de M. Zuma, Edward, était aux côtés de son père. Il a par la suite dit aux journalistes qu'il ne s'attendait pas à ce que l’ex-président ait un procès équitable en raison d'une conspiration de longue date contre lui.
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