"Demain, je signerai un accord de paix définitif avec le président de la Renamo, Ossufo Momade, dans la montagne de Gorongosa" (centre), a déclaré mercredi le chef de l'Etat dans une adresse au Parlement.
La Résistance nationale du Mozambique (Renamo) s'était transformée en parti politique à l'issue d'une guerre civile de 16 ans (1976-1992), mais elle avait repris les armes en 2013 contre le gouvernement dirigé par le Front de libération du Mozambique (Frelimo).
Lire aussi : L'opposition "suspend" sa participation aux négociations au MozambiqueUn cessez-le-feu avait été déclaré en 2016, suivi de négociations de paix.
Mais deux précédents accords de paix ont échoué, la Renamo n'ayant jamais totalement désarmé et ayant maintenu une partie de ses combattants dans les montagnes du centre du Mozambique. Le parti accusait le gouvernement de ne pas respecter ses engagements.
En vertu du fragile accord de paix conclu après ces négociations, certains des combattants désarmés de la Renamo doivent intégrer l'armée et la police nationale, d'autres être réinsérés dans la vie civile grâce à une aide financière.
L'ex-rébellion a entamé mardi le désarmement de ses membres armés. Au total, quelque 5.221 combattants de la Renamo doivent remettre leurs armes au gouvernement, ce qui devrait mettre un terme à un processus de négociations initié par le leader historique de la Renamo, Afonso Dhlakama, décédé en mai 2018.