Deux jours plus tôt, le président congolais, à qui la Constitution interdit un nouveau mandat pour en avoir fait plus de deux à la tête du pays, a désigné un dauphin en la personne d’Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, pour être candidat à la présidentielle du 23 décembre prochain.
Les présidents Ramaphosa et Kabila ont salué la poursuite du financement du processus électoral par le gouvernement congolais qui vient de clôturer l’étape des candidatures aux élections législatives nationales et présidentielle et ce, en respect des règles constitutionnelles et des lois de la RDC, indique le communiqué.
La suppression réciproque des visas par les gouvernements et congolais et sud-africain pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service de deux pays rendue effective, a également été évoquée par M. Kabila et son hôte.
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Les deux Chefs d’Etats ont pris bonne note des avancées positives dans les négociations en vue de la finalisation du projet Grand Inga, le barrage hydroélectrique à construire, capable d’alimenter tout le continent africain.
-Discussion avec M. Shadary-
Le président sud-africain a, au terme de sa rencontre avec son homologue congolais, discuté avec M. Shadary à l’aéroport international de N’Djili avant son décollage pour son pays.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement l’a confirmé mais n’a pas révélé le contenu de leur discussion.
Pour M. Mende, le président sud-africain voit en M. Shadary son interlocuteur dans un proche future, rapportent les médias à Kinshasa.
Le deuxième et dernier mandat de M. Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. Depuis, le président tire sa légitimité d'un accord opposition-majorité parrainé par l'épiscopat congolais, qui acceptait son maintien en l'échange d'élections au plus tard fin 2017, finalement reportées au 23 décembre.