Son décès a été annoncé en direct à la télévision par le président Donald Trump.
Vivant dans l'Etat septentrional de l'Illinois, James Hodgkinson affichait sur sa page Facebook sa sympathie pour Bernie Sanders, l'ancien candidat à la primaire démocrate et chef de file de la gauche américaine. M. Hodgkinson aurait proposé son aide au candidat lors de la campagne présidentielle de 2016.
James Hodgkinson affichait ses idées sur les réseaux sociaux et signait activement des pétitions sur change.org, grande plateforme progressiste américaine en ligne.
"Trump est un traître. Trump a détruit notre démocratie. L'heure est venue de détruire Trump et compagnie", a écrit en mars le tireur présumé sur son profil Facebook.
Les photos montrent un homme au physique plutôt replet, au nez épaté, portant un bouc et des lunettes fumées.
Toujours selon cette même page, James Hodgkinson est originaire de Belleville, une banlieue de la métropole de St. Louis. Il gérait là-bas une société d'inspection de travaux à domicile.
Selon sa femme, citée par ABC, il s'était installé depuis deux mois à Alexandria, ville de l'Etat de Virginie située non loin de Washington.
Bernie Sanders 'révolté'
Bernie Sanders, sénateur socialiste du Vermont et opposant d'Hillary Clinton aux primaires présidentielles démocrates de 2016, a dit dans un communiqué avoir été informé que le tireur avait "apparemment été engagé comme bénévole" de sa campagne, se disant "révolté par cet acte abject".
"Toute violence est inacceptable dans notre société, et je condamne cet acte dans les termes les plus fermes", a déclaré Bernie Sanders.
Le FBI a pris en charge l'enquête mais se refuse à ce stade à tout commentaire sur les motifs de l'assaillant.
Element étrange, l'élu Ron DeSantis a expliqué avoir été interrogé une dizaine de minutes avant la fusillade par un individu ressemblant fortement au suspect, qui leur aurait demandé si les joueurs étaient démocrates... ou républicains.
Avec AFP