Le Processus de Kimberley, une organisation internationale mandatée par les Nations Unies (ONU), a annoncé qu'il va cesser de contrôler la production de diamants au Zimbabwe, un commerce entaché ces dernières années par de graves abus des droits humains et la corruption.
Selon la présidente du Processus de Kimberley, Gillian Milovanovic, « le Zimbabwe a respecté ce qu'on attendait de lui ».
Le Processus de Kimberley s’était penché sur le trafic des diamants dits « du sang », extraits des gisements de Marange dans l’est du Zimbabwe, une région où l’on a signalé de graves violations des droits humains durant la dernières décennie. Il y a un an, les diamants de Marange ont enfin été réadmis dans le marché officiel, après avoir reçu le feu vert du Processus de Kimberley.
Réagissant cette décision, une ONG canadienne membre du Processus de Kimberley fait valoir que si la situation des droits humains s’est améliorée dans les mines de Marange, des trafics persistent, impliquant les plus hauts échelons de l’Etat.
Le ministre des mines du Zimbabwe, Obert Mpofu, est un fidèle du président Robert Mugabe, rappelle Bernard Taylor, un responsable de l'ONG Partenariat Afrique-Canada (PAC). Et M. Mpofu semble disposer de revenus supérieurs à son salaire, comme l’a souligné un récent rapport du PAC publié à la mi-novembre. Par contre, le ministre des Finances, Tendai Titi, qui est allié à l’opposant de longue date et Premier ministre Morgan Tsvangirai, se plaint publiquement que les revenus tirés du commerce des diamants échappent à l’Etat.
Le pillage des champs de Marange entrave la relance de l'économie zimbabwéenne, affligée par des années de crises politiques, souligne le PAC. Il faudrait que l’industrie du diamant, notamment au niveau des achats de pierres brutes, prenne ses responsabilités, estime M. Taylor. Les pierres transitent par les petits pays du Golfe Persique, et partent surtout vers l’Inde, échappant aux contrôles.
Selon la présidente du Processus de Kimberley, Gillian Milovanovic, « le Zimbabwe a respecté ce qu'on attendait de lui ».
Le Processus de Kimberley s’était penché sur le trafic des diamants dits « du sang », extraits des gisements de Marange dans l’est du Zimbabwe, une région où l’on a signalé de graves violations des droits humains durant la dernières décennie. Il y a un an, les diamants de Marange ont enfin été réadmis dans le marché officiel, après avoir reçu le feu vert du Processus de Kimberley.
Réagissant cette décision, une ONG canadienne membre du Processus de Kimberley fait valoir que si la situation des droits humains s’est améliorée dans les mines de Marange, des trafics persistent, impliquant les plus hauts échelons de l’Etat.
Le ministre des mines du Zimbabwe, Obert Mpofu, est un fidèle du président Robert Mugabe, rappelle Bernard Taylor, un responsable de l'ONG Partenariat Afrique-Canada (PAC). Et M. Mpofu semble disposer de revenus supérieurs à son salaire, comme l’a souligné un récent rapport du PAC publié à la mi-novembre. Par contre, le ministre des Finances, Tendai Titi, qui est allié à l’opposant de longue date et Premier ministre Morgan Tsvangirai, se plaint publiquement que les revenus tirés du commerce des diamants échappent à l’Etat.
Le pillage des champs de Marange entrave la relance de l'économie zimbabwéenne, affligée par des années de crises politiques, souligne le PAC. Il faudrait que l’industrie du diamant, notamment au niveau des achats de pierres brutes, prenne ses responsabilités, estime M. Taylor. Les pierres transitent par les petits pays du Golfe Persique, et partent surtout vers l’Inde, échappant aux contrôles.
Your browser doesn’t support HTML5