Des messages déclarant faussement que les ambassadeurs de ces deux missions diplomatiques avaient décidé de reconnaître M. Guaido ont été publiés sur leurs sites web, a indiqué le ministère dans un communiqué.
De faux messages de ce genre ont aussi été envoyés sur les pages web des représentations du Venezuela au Brésil, au Canada, en Colombie, en Russie, en Uruguay, au Guatemala, en Italie, en Egypte et au Costa Rica, selon les médias locaux.
Pendant plusieurs heures, on a ainsi pu voir sur la page web de l'ambassade à Buenos Aires un faux communiqué au nom du chargé d'affaires vénézuélien en Argentine, Juan José Valero, déclarant que ce dernier, "conformément aux décisions d'autres diplomates vénézuéliens dans la région", reconnaissait le Parlement "comme unique organe légitime" du Venezuela.
Lire aussi : Venezuela : l'aide humanitaire américaine arrive à la frontièreLe Parlement est la seule institution vénézuélienne contrôlée par l'opposition au président socialiste Nicolas Maduro. Son président, Juan Guaido, s'est proclamé le 23 janvier président par intérim du pays et il est reconnu comme tel par une quarantaine de pays.
Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé "le piratage" des sites web des ambassades et a condamné "une politique criminelle de sabotage" visant à attaquer le pouvoir du président Maduro.
L'ambassadrice au Mexique, Maria Lourdes Urbaneja, a elle aussi condamné la cyberattaque contre la mission qu'elle dirige. Dans une vidéo publiée sur le compte Twitter de son ambassade, elle a proclamé son "absolue loyauté" au président Maduro.
Avec AFP