L'économie sera l'une des priorités du discours d'Obama au Congrès

Le président Barack Obama devrait réitèrer son appel en faveur d’une «année d’action» pour accentuer la reprise de l’économie.

L’économie sera au cœur du cinquième discours sur l’état de l’Union de Barack Obama, le deuxième depuis sa réélection.

Le président américain ne dispose plus que de quelques mois, avant les législatives partielles prévues en novembre 2014, pour convaincre les Américains du bien-fondé de ses réformes. Il pourrait annoncer mardi soir de nouvelles mesures pour la formation de la main-d’œuvre, le chômage, et l’assurance-santé. On s’attend à ce qu’il réitère son appel en faveur d’une « année d’action » pour accentuer la reprise de l’économie et appuyer la classe moyenne.

A la Maison-Blanche début janvier, M. Obama a évoqué les thèmes qu’il compte aborder lors de son discours. « Je vais mobiliser le pays autour d’une mission nationale qui revient à faire en sorte que notre économie offre à chaque Américain qui travaille dur une chance de réussir », a-t-il déclaré.

Les Américains se préoccupent de plus en plus de l’inégalité croissante des revenus. Selon un rapport du Bureau du budget du Congrès (CBO), le 1% des Américains les plus riches a plus que doublé sa part des revenus totaux du pays, de 8% à 17%, entre 1979 et 2007. Ces Américains les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 275% au cours de la même période.

Le président Obama pourrait également aborder ce soir la question de la dette publique. Le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, a averti que les États-Unis auront épuisé leur capacité légale d'emprunt d’ici à la fin de février, mais les républicains du Congrès réclament des contreparties à l'augmentation du plafond de la dette.

Déjà en octobre dernier, les Etats-Unis ont frôlé le défaut de paiement. C’est au Congrès de fixer le niveau maximal d'endettement public, un « plafond » que le Trésor n'a pas le droit de dépasser, mais républicains et démocrates ont toujours du mal à s’accorder sur la question.