Après les groupes français Renault et Peugeot, BYD est le troisième constructeur automobile à poser pied dans ce pays du Maghreb.
Le protocole d'accord, signé au palais royal de Casablanca (ouest) en présence du roi Mohammed VI et du PDG de BYD, le milliardaire chinois Wang Chuanfu, prévoit également la construction à terme de trois autres usines, l'une de batteries électriques, l'autre de bus et camions électriques et la dernière pour fabriquer des trains électriques.
Tous ces projets seront implantés près de Tanger, dans la future "Cité Mohammed VI Tanger Tech", une "ville industrielle" portée par le groupe chinois Haite et dont la création a été annoncée en grande pompe en mars.
Aucune information n'a été communiquée sur le montant des investissements de BYD au Maroc, ni sur la date de mise en service des sites de production, qui s'étaleront sur 50 hectares et permettront la création de 2.500 emplois, selon les promoteurs du projet.
"C'est un jour de fête pour le Maroc qui entre de plain-pied dans le domaine de la mobilité durable (...) avec le leader mondial des véhicules électriques", s'est félicité le ministre de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, en marge de la cérémonie de signature.
"Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d'entrée pour l'Europe et le marché africain", a déclaré de son côté le patron de BYD.
Le Maroc mène depuis quelques années une ambitieuse stratégie d'industrialisation, notamment à Tanger, ville d'un million d'habitants qui abrite aujourd'hui plusieurs parcs industriels.
Le secteur automobile y est particulièrement développé, surtout depuis l'implantation sur une zone franche d'une usine Renault, la plus grande d'Afrique.
Le royaume se veut également un acteur majeur du développement durable sur le plan régional, grâce à une stratégie volontariste en matière d'énergies "vertes", sous l'impulsion du roi Mohammed VI.
L'objectif est de porter, d'ici 2030, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain à 52%.
Avec AFP