"Si ça s'envenime et qu'on n'arrive pas à avoir une sécurité affirmée, notre équipe de France resterait ici", a ajouté Mme Flessel. Les jeux Olympiques d'hiver 2018 sont programmés du 9 au 25 février à Pyeongchang, une ville située à 80 km de la frontière avec la Corée du Nord.
Laura Flessel est la première responsable politique à émettre un doute sur la participation d'une équipe nationale aux jeux Olympiques.
Il y a cinq jours, lors de la dernière session du Comité international olympique (CIO) à Lima - à cinq mois des JO de Pyeongchang -, son président Thomas Bach avait répété que la position du CIO "n'(avait) pas changé et notre confiance demeure".
Le 15 septembre, la veille, son porte-parole avait lui déclaré: "Il n'y a pas de plan B".
"Nous appelons à une solution diplomatique et à la paix", avait encore souligné M. Bach appelant à une trêve olympique négociée sous l'égide de l'ONU.
Jeudi soir sur RTL, la ministre des Sports française s'est toutefois refusée à envisager l'annulation des Jeux.
"Aujourd'hui nous n'en sommes pas là et je vous dis et je vous demande surtout de ne pas inquiéter cette équipe de France qui travaille déjà depuis plus de 4 ans", a-t-elle ajouté.
"On est au courant de la situation et avec le ministère des Affaires étrangères nous sommes en étroite relation donc nous continuons à regarder, à analyser", a-t-elle avancé.
Les tensions sont vives dans la péninsule coréenne et la région, en raison de tirs de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) effectués par la Corée du Nord, qui ont entraîné craintes et protestations multiples.
Le pays reclus justifie ses programmes militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis et le militarisme est au centre de l'idéologie du régime autocratique au pouvoir.